Ouali Bennaï, communément appelé Si Ouali N'Sénior (fils de Sénior), est le fils d'un petit cultivateur de Djemaa n’Saharidj []. Très tôtconvaincu par l'idée nationaliste, il adhère au parti du Peuple Algérien ( P.A A.) au début des années 1940 et devient l'un des responsables de la Grande Kabylie.Militant très dynamique, il fait partie à Alger en 1944, avec Mustapha Abdelhamid, Mustapha Dahmoune, Ahmed Haddanou dit "El-Kaba", Abdellcader Bouda... d'une organisation de choc du P.P.A. Cette organisation, citée par Benyoucef Benkhedda, avait pour mission de "défendre les responsables du parti'".
Durant la même année il est désigné par la direction du P.P.A. comme agent de liaison pour les organisations estudiantines d'Alger. L'occasion lui est alors donnée d'entrer en relation avec les étudiants et lycéens de Ben-Aknoun dont Amar Ould-Hamouda, Omar Oussedik, Ali Laïmèche, Hocine Aït-Ahmed, Saïd Aïch, Sadek Hadjeres, Mohand Idir Aït-Amrane, tous originaires de Grande Kabylie. Ceux-ci constitueront très vite le groupe dit "berbéro-nationaliste". Bennaï va devenir le chef politique, le guide et surtout l'ami, le frère aîné, le conseiller de ces jeunes étudiants encore novices dans le domaine du politique. Il va les organiser dans le cadre du parti. " Chaque dimanche, écrit Aït Amrane, il (Bennaï) nous fixait rendez-vous dans un petit café de la rue Boulin, en Basse Casbah, pas très loin de la mosquée Ketchaoua. (...) Avec Si Omar, Laïmèche, Ould-Hamouda,Ahmed et Si Ouali, nous passions de longues heures à commenter les événements et à discuter politique, histoire et linguistique.
Durant la même année il est désigné par la direction du P.P.A. comme agent de liaison pour les organisations estudiantines d'Alger. L'occasion lui est alors donnée d'entrer en relation avec les étudiants et lycéens de Ben-Aknoun dont Amar Ould-Hamouda, Omar Oussedik, Ali Laïmèche, Hocine Aït-Ahmed, Saïd Aïch, Sadek Hadjeres, Mohand Idir Aït-Amrane, tous originaires de Grande Kabylie. Ceux-ci constitueront très vite le groupe dit "berbéro-nationaliste". Bennaï va devenir le chef politique, le guide et surtout l'ami, le frère aîné, le conseiller de ces jeunes étudiants encore novices dans le domaine du politique. Il va les organiser dans le cadre du parti. " Chaque dimanche, écrit Aït Amrane, il (Bennaï) nous fixait rendez-vous dans un petit café de la rue Boulin, en Basse Casbah, pas très loin de la mosquée Ketchaoua. (...) Avec Si Omar, Laïmèche, Ould-Hamouda,Ahmed et Si Ouali, nous passions de longues heures à commenter les événements et à discuter politique, histoire et linguistique.
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